Marque du passé ...

Invité

Ce matin là, j'avais décidé de faire découvrir les endroits du Haras à ma jument, Tigrine. La prenant par le licol, laissé pendant la nuit, je l'accrochais à une longe que je ne tenais à peine. J'avais confiance en ma jument. Si elle voulait s'enfuir, elle le pouvait. Ce ne serai pas moi qui ne l'empécherai. Si elle préfèrerait sa liberté plutôt que sa vie avec moi, elle pouvait s'en aller.

Manon : Salut, dis-je à ma jument alors que je rentrai dans son box

Le son qui se dégageait de ma bouche semblait assez frêle.
Soudain, un vent vif et froid tappat sur son encolure dévoilant sa petite cicatrice en forme d'éclair. Celle-ci lui avait été faite par un des hommes ayant capturée elle et sa propre mère. Mes yeux parcourrèrent sa marque du passé. Sa cicatrise s'était installée sur son encolure rayée pour toujours. C'etait là, la marque de la violence de quelques humains. J'avais devant moi, la violence des fouet qu'on abat sur n'importe quelle partie de l'organisme de l'être vivant quand elle voulait fuir. Claquant aussi vite que la lumière, celui-ci l'avait marqué à tout jamais. Le révélée était pour elle si apaisant que de garder la douleur au fond de soi alors que l'on peut la partager avec l'être qui vous écoute -même si ce n'est pas la même espèce.

Manon : Vient, on va faire un tour. Moi, j'ai pu voir notre nouvelle demeure, pas toi.

Passsant la longe au dessus de son encolure, je la laissais me suivre. Je me dirigeai vers le pré.
Soudain, elle me dépassat au petit trot pour rejoindre la barrière. Sans me presser, je la rejoingnis. J'ouvris le barrière, défis son licol et la laissa galoper. Elle commença à cabrioler. Je ris.
Sooudain, j'entendis les pas de quelqu'un ...

Je marchais, tranquilement. Mon arrivée datait de quelques jours. Mon jeune poulain n'ayant que 18 mois ne pouvait pas encore être monté. Comme il n'était pas encore réveillé de sa nuit précédent le chemin dans le van. Décidant de faire un tour dans l'endroit où j'allais maintenant logeais, j'avais envie d'être seul. Marchant là où mes pas me portait, je me dirigeais vers le pré.
Soudain, je vis une silhouette fine et élancée accoudé à la barrière. Sa jument galopant dans le pré, je l'admirais. Une jeune jument alezan crins lavé parssemé de rayure blanche. Elle avait l'air un peu sauvage. Elle se dirigeat vers moi, tadant le bras, la jument retourna à fond de train, vers sa maîtresse.
Me dirigeant vers cette dernière, je me rendit compte que c'était une jeune fille d'à peu près 15-16 ans. Brune avec des yeux bleu, elle était mince, habillé d'un léger sweet à capuche marron.

Anthony : Salut, je suis nouveau. Je m'appelle Anthony.

J'avais dit ces mots comme si c'était pour moi des évidences. C'est normale. Mais, il faudrait que je commence à penser à répéter cette phrase à tous ceux que je croiserais. C'est alors que je me rendis compte que la jeune fille avait rejoins sa jument. Tout en restant à la barrière, j'observais la jeune cavalière carressait sa jument.

Invité

Je n'avais encore jamais vue ce garçon dans les parages. Le jeune homme, avait des cheveux brun qui lui tombait juste au dessus des yeux. Pour moi, c'était le genre de garçon qui vous porte la poisse. Mais comme le proverbe, sur les apparence ( je m'en souviens plus), je devrais d'abord le connaître un peu plus avant de finir par en déduire quelque chose. Comme lui, je me présentée.

Manon : Enchantée, je suis Manon. Et voici ma jument, Tigrine. Vas savoir pourquoi elle s'appelle comme ça ...

J'avais dit ces mots en regardant ces magnifiques rayures. Tigrine, comme pour dire bonjour, arqua l'encolure. Ma jument avait bien des manières. Tigrine repartit au petit trot vers le petit lac qu'abritait ce lac. Sa longue crinière, flottait dans le vent comme les brins d'herbes de la prairie. Sa longue queue virvoltait en même temps que ces cabrioles. C'est alors qui ces sabots fouettèrent l'air. Elle revint vers nous au petit galop.

Manon : Alors, t'as fini tes cabrioles ??

Tigrine, comme pour essayer de gagner du temps, continua ces cabrioles de plus belle.

Je m'approchait de Manon et dit :

Anthony : Très jolie bête. Magnifique nom pour cette jument. Moi-même j'ai un jeune poulain, je suis venu ici pour le débourrer.

Tout en approchant, je put carresser les naseaux de la superbes jument. Voyant la jeune cavalière entrait et enfilait la longe par-dessus l'encolure de la jument, j'entrpris d'ouvrir la barrière. Manon, la tenait à peine. J'étais surpris d'une telle confiance de la jeune fille à la jument :

Anthony : Comment as-tu réussi à établir un tel lien avec elle ?? C'est formidable ! Je veux un étalon aussi confiant envers moi que toi envers Tigrine et vice-versa. Pourrait-tu m'apprendre ??

Attendant une réponse, Anthony commençat à marcher à la hauteur de Manon. Un bel avenir avait son jeune étalon, Santiago avec des méthodes douces. Une ami, un confident, une monture qui serai un véritable membre de sa minuscule famille. Ensemble, ils deviendront des champions.

Invité

Je réfléchissais. Anthony était nouveau et semblait avoir besoin d'aide. Son jeune poulain, non-débouré, pourrait lui posait quelques ennuis. Mon amour pour les jeunes chevaux et les poulains n'avait jamais eu aucune faille. Leurs débourrage était un vrai passe-temps plein de bonheur pour moi. On avait toujours quelque chose à apprendre d'eux.

Manon : Je vais y réfléchir, répondis-je d'un petit grognement.

Malgrès mon amour envers les poulains, je ne pouvait pas consacrer tout mon temps pour le débourrage d'un poulain qui n'était même pas le mien. La saison des concours allait arriver très vite.
Soudain, une douleur me revint -un souvenir. Enfonçant ma tête dans l'encolure de ma jument, je fermais les yeux.
Quand j'ouvrais les yeux, je rêvais.
Une petite pièce blanche n'ayant qu'un lit et une table de chevet, deux silhouette était là. Une allongée sur le lit, suffoquant et respirant avec difficulté, l'autre en train de pleurée, abondament à chaudes larmes. En m'approchant, je me rendis compte que la personne allongée était mon père et l'autre personne ... moi-même !!! Moi à 9 ans. Petite, avec des cheveux court chatains et des grands yeux choclat, là, noyait dans mes propres larmes.
Alors, je me souvins !!! C'était le dernier quart d'heure que je passais avec mon père. M'approchant et m'agenouillant au pied du lit, j'entendis clairement ces paroles : << Ton don pour les chevaux vient de moi. Utilise le correctement. Chaque poulain ou cheval à un avenir. Bléssé, déprimé ou traumatisé, ils ont tous sans exeption un avenir ou une solution de vivre. Promet moi d'aider chaqun d'eux à surmonter leurs tristesse ou leurs peur, pour leurs faire retrouver leurs joies perdues.>>
Ses paroles m'était revenues en mémoire alors qu'ils les disait -ces dernière paroles avant de fermais les yeux pour toujours.
En me tournant vers moi, la petite jeune fille, j'entendis sa promesse. J'avais promis devant ui, alors qu'il m'écouter enore et pour l'instant, je ne l'avais jamais remis en question.
Revenant à la réalité, je me surprit à serrait les poings. Me tournant vers le jeune garçon qui avait baissés les yeux, déçus, je lui lançais d'un ton ferme.

Manon : Compte sur moi !!! Cela va être dur et longs mais très intérressant.

J'avais dit ces mots d'un ton déterminée avec un regard plein de douceur. J'avais hâte de voir la tête du jeune poulain. Levant la tête pour regarder le ciel, je poussais un soupir pour mon père disparus en disant : << Regarde et aide moi. Ensuite tu pourras hochait la tête en disant que tu es fière de moi.>>

J'avais baissé les yeux, déçus. A ma première rencontre, je m'y étais déjà mal pris. Je poussais un petit soupir. Comment je pourrais m'en sortir, tout seul. Je n'avais aucune expérience envers les chevaux. Seul ma passion pour ces animaux libre comme le vent m'empécher de me séparait d'eux.
Soudain, elle releva la tête et posa un regard déterminée sur moi. Malgrès une petite larme qui perlait sur le coin de son oeil, elle dit avec fermeté :

Manon : Compte sur moi !!! Cela va être dur et longs mais très intérressant.

Je la regardai, ahuri. Elle avait si longtemps hésitée. Et elle m'avait quand même acceptée comme j'étais.

Anthony : Merci, soufflais-je.

Tigrine s'avançat et me soufflat à son tour dans le cou comme pour dire qu'elle m'acceptait aussi. Posant une main sur le beau chanfrein de la jument, je la regardait dans les yeux et lui dit :

Anthony : Merci à toi aussi Tigrine, de me faire confiance.

Invité

J'étais surprise. Tigrine ne se faisait jamais acceptée en si peu de temps par d'autres personnes que moi.
Les regardants de mes grands yeux maronnasse, je m'exclamais :

Manon : Co...comment as-tu fais pour te faire accepter d'elle si vite ?

J'étais confuse. Même moi, je n'avais jamais réussi à approcher un cheval différent du mien avec autant de facilité. Certes, j'y parvenais en quelques minutes, mais jamais en 30 secondes. Fière de mon "nouvel élève", je posais quand même une question au jeune Anthony :

Manon : Pour quelle raison me demandée de t'aider ? Pourquoi n'y arriverais-tu pas tout seule après l'exploit avec Tigrine ???

C'était une question bien de ma personne. Toujours en train de chercher plus compliqué que le bout de mon nez. N'empêche, cette question me démengeait, comme si il préparait un mauvais coup.

Regardant Tigrine une dernière fois dans les yeux, je retirais ma main de son chanfrein, méditais sa question et répondis-je dans un souffle :

Anthony : Tu doutes de moi ?? Très bien. Voilà toute mon histoire. Méfit toi, elle est assez longue.

Prenant une grande inspiration, je commençais-je :

Anthony : Mes parents étaient riches et m'offrait tout ce qu'il voulait, pas moi. J'étais pourri gaté, mais je détestais ça. Leurs comportement m'horripilé. Ce faire entendre "choupinou" ou "anthoniou chéri" m'humiliait. A chaque fois, je rougissais et me sentais mal à l'aise. Mes parents avait horreurs des animaux, ils les trouvaient repoussant ou puant. Moi, j'adorais toute sortes d'animaux, sauvages ou de compagnie.
<< Et puis un jour, pendant les vacances, nous sommes partis dans un grand manoir perdu au milieu de nul part. La maison était immense, six chambres, trois étages, trois salle de bain, une immense cuisine avec toutes sorte de gadjet. Comme d'habitudes, mes parents s'offraient le grand luxe. Alors, pour me distraire un après-midi, je me rendis sur la grande palce du village. Une foire y avait été organisé. Et c'est là que j'en ai vu un pour la première fois. Un cheval noir. Pas un moir ordianire, un noir aussi effrayant que la pire des nuits. Avec une superbe liste blanche comme les plus beau nuages. Splendide. Malheureusement, il était aussi furieux, sauvage, puissant, rebelle, peureux que n'importe qu'elle horreur de notre vie. Toutes le personnes qui l'entouraitn, le maudissait.
<<- Qu'il aille en enfer, ce diable, criai les passants.
<< Alors, je decidait de m'approcher un peu plus. Traversant la place avec la leteur d'un escargot, je gardais mon regard fixé sur la magnifique bête. Soudain, nos regards se croisèrent et il se figea. Fermant ses yeux, il se calma en un rien de tenps. Il rouvrit les yeux. Je me suis approché encore un peu plus, il a fait un pas. J'ai tendu la main, lui le chanfrein. Je l'ai touché, il a refermé les yeux. Je l'ai longuement carressait, puis je lui est dit à l'orille : "Demain, je serai à nouveau là". Je suis donc parti, doucement. Lorsque j'ai disparut au coin de la place, je l'entendis poussait un hennisement à fendre n'importe quel coeur. Puis il a recommensé son rodéo. J'ai fermait les yeux, puis rentrait chez moi, en essayanant de ne pas me rappeler de cet appel.
<< Le lendemain, lorsque je me suis précipité sur la place, il n'était toujours pas là. Je m'assit la où il avait était le jour précédant. Rien. Je pattientais, assit regard aux aguets. Pas un cris, pas un hennisement se faisait entendre. Juste les marchands, réclamant des acheteurs.
<< Le soir commencé à tomber et alors que je continuais à rester attentif et assit, un marchand -le dernier- vent à moi :
<< Je t'a vu ici toute la journée ainsi qu'hier, qu'attends tu ??
<< La venue de l'étalon. Mon ami.
<< -Oh. Ton ami, mais comment voulait-tu être l'ami d'un fou. Ce n'est qu'un animal. Mais il n'est plus de ce monde. Hier quand tu es parti, il est devenu aussi fou furieux que avant ton arrivée. Nous l'avons piqué et endormi pour toujours.
<< Quoi, avais-je criai.
<< Et je suis parti, courrant plus vite que jamais. Ne sachant ou aller, je continuai a courrir, là ou mes pied m'emmenerait. Alors, je me rendis compte que je m'étais perdu. Me roulant en boule, je m'endormis aux creux d'une souche d'arbre. Lorsqu'on me retrouvat enfin, mon tee-shirt était trempé. Pas de pluie, de larmes. Des larmes de haine, de tristesse, d'amitié, de chagrin, d'amour, de tout. Je ne parlais plus, je n'avais plus gout à rien.
<< Le dernier jour. alors que je faisait ma valise, avant le départ, mon attention fit retint par un étrange trait noir sur une de mes vestes blanches. Une mèche. Pas un crin, toute une mèche noir. Mais pas n'importe quel noir : le noir du bel étalon.
<< J'ai gardais la mèche. Je l'ai regroupé dans un morceau de scotch et y est ajouté une petite étaiquette avec ses mots écrit de ma belle écriture : Sabre Noir.
<< C'était le nom que j'avais donné au beau cheval. Sabre pour sa voie vers la liberté et sa sauvagerie. En souvenir de ses sabot fouétant l'air et Noir pour sa couleur encre.
<< Je me suis donc juré de ne plus jamais laisser faire un acte d'injustice pareil.

J'avais terminé mon récit, mais je rajoutais quand même :

Anthony : Alors, imagine toi, tu vois une silhouette sauvage, sabot fouéttant l'air, avec une longue crinière flottant dans le vent. J'ai crus un instant que je rêvais, revoyant Sabre Noir. Lorsque je me suis rapproché et vit un autre cheval, j'ai était déçu et triste. Je t'ai demandé de l'aide, car malheureusement, je n'ai aucune expérience. Les soins et la monte ça va, mais le débourage, je n'y connais rien. Quand je t'ai vu toi à coté de cette merveille, j'ai crus d'abord que tu n'avais aucun contrôle. Mais quand je t'ai vu la menait comme une cavalière ordinaire, je me suis dis, que de gardais la liberté d'un cheval tout en le domestiquant, était le cheval dont j'avais besoin.

Invité

J'avais écouté son histoire dans le moindre détails. On peut en apprendre plus que l'on croit sur les chevaux. Je me surpris même à verser deux, trois larmes lors de la fin du beau Sabre Noir.
A la fin, Anthony coulat un regard plein de respect à Tigrine. Me rendant compte de toutes mes erreurs, mon jugement premier et mon hésitation, j'eus honte de moi :

Manon : Excuse-moi d'avoir hésitée, mais j'en avais ... besoin.

Je n'avais aucune envie de lui révéler mes visions.

Manon : Et puis, je me suis rappellée ma promesse.

Je me relevais et dis à Tigrine :

Manon : Je peux, demandais-je en montrant son dos

Elle levat les yeux au ciel comme pour dire : Pourquoi tu demandes, tu sais que se serat toujours oui. Je levait les yeux au ciel dans un petit soupir et je me tournai vers Anthony :

Manon : Tu me fais la courte échelle ?

Il hochat la tête et m'aida à enfourcher Tigrine
Avec un petit claquement de langue, je la mit au pas, tout en restant à la hauteur du garçon.

Manon : Et comment as-tu appeller ton poulain ? Où l'a tu trouver ?

- Santiago. Je l'ai appellé Santiago. Je l'ai trouvé dans un refuge à la SPA; je ne te l'ai pas dit, mais je fait du bénévolat dans un refuge pas loin d'ici. Ce poulain avait attiré mon attention. Sa mère a été abandonnée lors des départs de vacances. Elle était très faible. Lorsque qu'on là recuillit, elle n'a pas survécu très longtemps. Elle était atteinte d'un cancer en plus. Son poulain est née très peu avant sa mort. Je m'étais attachée à cette jument. C'est moi qui l'avait trouvé. Je l'avais appellée Paille d'Or pour sa robe palomino, merveilleuse. J'ai était très triste en apprenant le décès de cette jument. Mais la dernière fois que je l'ai vu ... en vie, j'ai lu dans son regard qu'elle voulait que je m'occupe de son poulain. Elle me l'avait confié avanat même de le mettre au monde, elle m'avait choisi. Et elle me faisait confiance. Alors, j'ai acceptée la demande de cette déesse dorée. Puis, mes parents, apprenant que je faisais ce bénévolat dans ce refuge, m'ont envoyé ici. Bien sûr, j'ai exigé que le poulain me suive. Et je suis arrivé ici avant même de donner le nom à ce poulain. Mais sa mère venait du Chili alors, j'ai pensé à Santiago et ça lui va très bien.

J'étais repartis quelques mois en arrière. Lors de cet rencontre. Je relevais la tête et vis que Manon était en train de réflécjir. ° Surement entrain de ce programmer le premier entrainement.° Soudain, elle dit :

- Je dépose Tigrine à son box et rendez-vous au manège à longer dans 45 minutes d'accord. On va apprendre à Santiago la confiance qu'il doit avoir en nous et lui apprendre à lui faire donner les pied. T'es d'accord ?

Si tôt ? Au moins, elle semblait déterminée.

- C'est toi la chef, non ? , lui rappelais-je.

Je m'aperçus qu'elle rougit et je détourné la tête. Oh, les filles ... Vous leur faites un compliment ou vous leurs dîtes un truc et elles rougissent.

Invité

[Puisqu'il est terminé, je locke.]